Grain de poussière

  Il y a longtemps que j’ai pris la pilule rouge , tu t’en doutes Car mon esprit a toujours été rempli de doutes Depuis l’âge de 7 ans, j’ai compris que les adultes mentaient Tu te doutes que depuis lors mon esprit ne connaît pas en paix En qui faire confiance, question pour moi récurrente Alors d’étranges questions, de viles interrogations me hantent Comme Cypher dans Matrix j’aurais voulu revenir en arrière Mais une fois lancé on ne peut qu’aller de l’avant Comme moi j’ai jadis dans la musique pensé à faire carrière Était-ce mon destin ? Je ne le saurai jamais J’y ai pensé pendant longtemps, surtout par sales temps Mais ce qui est fait est fait et ne peut-être défait Être curieux est dans ma nature, inutile de me mentir Se mentir c’est se trahir et c’est se réserver le pire Je devais arriver où je suis aujourd’hui pour moi c’est clair Peu importe à quel point aujourd’hui je trouve la vie amère   La pilule rouge n’est que le début du voyage Les ora

  Je me suis toujours demandé ce qui pouvait me rendre heureux Et si je me dirai que j’ai été heureux quand je serai « vieux » J’ai eu une vie agréable et je n’ai pas souvent croisé le « diable » Des parents formidables et des situations très enviables En amour par contre je n’ai pas eu de chance et j’en suis en partie responsable Je voulais l’amour parfait, l’amour idéal, un amour de « conte de fée » On a beau fantasmé, un jour il faut bien affronter la réalité  La perfection n'est pas de ce monde et il vaut mieux très vite l'accepter   J’ai envié des gens avant de comprendre que nous sommes tous différents Alors ce qui rend heureux beaucoup de gens m’indiffère Pour ne pas dire parfois m’ennuie fortement et m’ulcère  Surtout quand ces personnes pensent que ce qui les rend heureux me rendra aussi heureux   Par conséquent de mon point de vue j’essaie de faire ce que j’ai à faire Le fait que nous soyons tous uniques comme les flocons de neige n’est point un

  L’espoir je sais en donner mais j’en semble privé Alors vers les cieux souvent les soirs j’ai les yeux rivés J’ai souvent l’impression de ne pas appartenir à ce monde Trop de choses immondes de par le monde qui mon esprit inondent Pour les autres j’ai de l’espoir lié à une certaine foi Pour moi parfois rien que les réalités d’un monde sinistre et froid L’humain m’a tellement déçu que je ne crois point qu’ils puissent encore me séduire Je le vois souvent comme un vil prédateur prêt à me nuire Ce monde ressemble à une jungle où c’est souvent tuer ou être tué Les infamies et les ignominies de certains, j’ai du mal à m’y habituer Je vois la vie comme un test où chaque erreur se paie cher Je ne dis pas ce que j’ai ressenti quand j’ai perdu des êtres chers Je me suis demandé pourquoi tout ceci et à quoi rime tout ça Tant de réponses m’ont été données qui bien sûr ne me convainquent pas J’ai dit à chaque jour suffit sa peine et j’avance dans ce monde pas à pas

    Corrompu jusqu’à la moelle voilà ce que je pense du genre humain Demain c’est loin mais il n’y aura sans doute « rien » de « nouveau » sous le soleil, c’est certain Le soleil se lève et se couche tous les jours comme mes espoirs qui s’avèrent souvent vains Mais j’ai décidé de ne plus me lamenter et de prendre chaque jour comme il vient Quand il s’en va, j’essaie de faire le point pour voir ce que j’ai fait de bien Le bien n’est pas vain contrairement à ce qu’essaient de nous faire croire des gens malsains Sauf que la récompense n’est parfois pas pour un proche lendemain La patience, la tempérance et l’espérance sont des qualités nécessaires sur le chemin du Divin Ne soit ni devin ni enclin à vouloir les choses rapidement, sinon un enfer sera au bout de ce que tu auras emprunté comme chemin Mais nous voulons tout, tout de suite et donc nous nous égarons en chemin Il faut rester serein, car l’amour du bon nécessite d’avoir une foi inébranlablement en la primauté

    La vie est courte, profites-en me dit mon esprit Sur la vie j’ai souvent eu des drôles de partis pris J’ai voulu cela ou ceci et puis je n’ai pu l’avoir Le bonheur pour y croire je dois le percevoir J’ai eu des moments de détresse mais aussi d’euphorie Sur la balance je ne peux dire lesquels l’emportent Souvent le désespoir vient frapper à ma porte Et je lui réponds avec virulence «   que le diable t’emporte   » Je suis content quand bien je me porte Ainsi je peux me promener et profiter de mon ami le soleil Tu ne sais pas combien de fois j’ai voulu casser mon réveil Qu’il soit naturel ou artificiel car en vérité je dors peu Pour tant de choses on ne fait pas ce que l’on veut mais ce que l’on peut Et beaucoup estiment avoir dans leur vie trop peu Comment leur en vouloir   ? Ces gens que la vie n’a cessé de décevoir Je ne suis pas à plaindre et même j’ai parfois tout à craindre Même dans les moments durs je n’ai pas le culot de geindre La vie a é

  Deux chemins s’offrent à moi dont celui de l’exil Si tu me suis tu sais à quel point je trouve cette société débile Que pour moi nous sommes en idiocratie Et que je ris jaune quand on me parle de liberté et de démocratie Le pouvoir au peuple ? Il y en a encore qui croit en cette hérésie ?   Pour moi la démocratie ne peut être que l’œuvre de vrais citoyens J’ai peur du résultat si on fait une enquête pour déterminer dans cette société le QI moyen Je ne suis pas un génie même si certains incultes et ignorants ont pu le penser Paraître plus grand, plus sachant que je ne le suis vraiment est quelque chose pour lequel je suis excessivement doué Maître de la plume je sais clairement exprimer mes idées Même si je dois baisser le niveau de ma prose pour la rendre accessible Malgré cela, les ignares et les incultes ne sont pas de ma prose la cible Mais revenons à nos moutons et ne nous laissons par les vents de la pensée être égaré Deux chemins s’offrent à moi et l’u