La pilule rouge

 



Il y a longtemps que j’ai pris la pilule rouge, tu t’en doutes

Car mon esprit a toujours été rempli de doutes

Depuis l’âge de 7 ans, j’ai compris que les adultes mentaient

Tu te doutes que depuis lors mon esprit ne connaît pas en paix

En qui faire confiance, question pour moi récurrente

Alors d’étranges questions, de viles interrogations me hantent

Comme Cypher dans Matrix j’aurais voulu revenir en arrière

Mais une fois lancé on ne peut qu’aller de l’avant

Comme moi j’ai jadis dans la musique pensé à faire carrière

Était-ce mon destin ? Je ne le saurai jamais

J’y ai pensé pendant longtemps, surtout par sales temps

Mais ce qui est fait est fait et ne peut-être défait

Être curieux est dans ma nature, inutile de me mentir

Se mentir c’est se trahir et c’est se réserver le pire

Je devais arriver où je suis aujourd’hui pour moi c’est clair

Peu importe à quel point aujourd’hui je trouve la vie amère




 

La pilule rouge n’est que le début du voyage

Les oracles font très souvent de sombres présages

Pour moi on reconnaît un arbre à ses fruits

Et les dires de soi-disant hommes « vertueux » ne sont à mes oreilles que du bruit

Seuls le temps et les épreuves dévoilent la vérité

Face à eux les apparences trompeuses ne tardent pas à se déliter




 

J’aurais voulu être quelqu’un d’autre, quelqu’un dit de normal

Mais j’ai toujours eu la plus grande aversion pour le mal

J’ai fait des compromis et des choses dont je ne suis pas fier

Et je me demande si je le referais si c’était à refaire

Ce n’est qu’au pied du mur qu’on voit le maçon

Trop de grandes gueules ne sont que de piètres contrefaçons

Seule l’épreuve du feu révèle qui on est

Sinon dans ses délires chaque humain est parfait

J’ai ouvert la boîte des mystères et je dois aller au bout

Et tant pis si tant de fois je me suis senti à bout

Je n’aime pas les sujets tabous et beaucoup de choses me rendent fou

Mais la vie n’a pas vocation à être un long fleuve tranquille

Me dire ça me permet parfois d’avoir la conscience tranquille

Parfois seulement car la plupart du temps elle est agitée

Elle change comme le temps, comme les saisons

Et essaie tant bien que mal en moi d’être la voix de la raison

Je me dis au final qu’à chaque jour suffit sa peine

Et vouloir croire autre chose est une attitude vaine




 

La pilule rouge n’est que le début du voyage

Les oracles font très souvent de sombres présages

Pour moi on reconnaît un arbre à ses fruits

Et les dires de soi-disant hommes « vertueux » ne sont à mes oreilles que du bruit

Seuls le temps et les épreuves dévoilent la vérité

Face à eux les apparences trompeuses ne tardent pas à se déliter


Le marcheur noir 





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