Deux chemins

 





Deux chemins s’offrent à moi dont celui de l’exil

Si tu me suis tu sais à quel point je trouve cette société débile

Que pour moi nous sommes en idiocratie





Et que je ris jaune quand on me parle de liberté et de démocratie





Le pouvoir au peuple ? Il y en a encore qui croit en cette hérésie ?  





Pour moi la démocratie ne peut être que l’œuvre de vrais citoyens





J’ai peur du résultat si on fait une enquête pour déterminer dans cette société le QI moyen





Je ne suis pas un génie même si certains incultes et ignorants ont pu le penser

Paraître plus grand, plus sachant que je ne le suis vraiment est quelque chose pour lequel je suis excessivement doué

Maître de la plume je sais clairement exprimer mes idées

Même si je dois baisser le niveau de ma prose pour la rendre accessible

Malgré cela, les ignares et les incultes ne sont pas de ma prose la cible

Mais revenons à nos moutons et ne nous laissons par les vents de la pensée être égaré

Deux chemins s’offrent à moi et l’un me tente plus que l’autre





Car ici-bas je ne recherche que la paix de l’esprit et rien d’autres

Alors j’ai envie de partir, de fuir et ce sans regarder en arrière

Mais mon cœur à cette envie met une sérieuse barrière

Il y a des gens qui comptent sur moi le destin s’en est assuré

Et je ne peux pour le moment pas partir sans que mon cœur ne soit blessé

Car mon esprit est froid et aussi insensible qu'une pierre

En vérité il a tendance à vouloir faire ce qu'il doit faire

Il se voit libre et s'il le pouvait il se promènerait dans tout l'univers 

Cette société l'ennuie profondément et il n'y trouve rien de passionnant à faire  

Le cœur et la raison, je dois souvent les accorder pour prendre une décision

Dans certains domaines le cœur finit inéluctablement par l’emporter

Mais qu’il prenne garde car je suis étouffé par cette société

Où au sens propre comme figuré, j’ai du mal à respirer

Car toute sorte de pollutions me font suffoquer

J’en ai marre de cette propagande perfide au ciné et à la télé

J’en ai marre de cette pollution qui détruit les poumons et nous rend malade

J’en ai marre de certains crétins et de leurs salades

Dans mon esprit ils en prennent vraiment pour leur grade

Je veux du silence, de l’air pur à respirer pour pouvoir avoir un peu de paix

Je ne suis pas idiot, je sais que dans cette réalité rien n’est parfait

Et s’il m’en faut peu pour être heureux

Ici dans Babylone je ne peux être que malheureux

Il y va de ma santé mentale et quand je dis ça, je suis très sérieux ! 

Jamais mon cœur et mon esprit n’ont été aussi divisés

Pas facile quand c’est l’harmonie entre les deux que je ne cesse de viser

Choisir il le faudra et porter le poids de mes « péchés »

Mais je veux « partir » et de moins en moins de choses pourront l’empêcher

Chaque jour je me lève et mon esprit hurle dans ma tête « assez »

Je vais donc placer cette décision sur la balance de ma conscience

Et agir comme je le fais toujours en mon âme et conscience

Le choix sera lourd de conséquences mais existe-t-il un choix qui ne l’est pas ?

Donc je le ferai et après ? Advienne que pourra !

 

Le marcheur noir





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